Big Blue conforte son réseau mondial de recherche en ouvrant un laboratoire en Afrique du Sud, son second dans le continent noir. Au programme : l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et le big data appliqués à la santé, aux écosystèmes numériques ou à l’astronomie.
IBM ajoute à un nouveau laboratoire à son réseau mondial de recherche, en Afrique du Sud cette fois.. C’est le premier centre de recherche de Big Blue dans ce pays et le second sur le continent africain après celui créé en 2013 à Nairobi, au Kenya.
COMPRENDRE LES SPÉCIFICITÉS LOCALES
La création de ce laboratoire s’inscrit dans un plan d’investissement décennal du ministère sud-africain du commerce et d’industrie. Situé à l’université de Witwatersrand (WITS) à Johannesburg, il dispose d’un bâtiment de 900 mètres carrés équipés de tous les outils de conception électronique et de fabrication de prototypes par impression 3D. Il bénéficie d’un accès au cloud d’IBM pour une capacité de stockage de 80 téraoctets.
A travers cet investissement, IBM compte profiter des compétences développées à la prestigieuse université d’Afrique du Sud. Le géant américain de l’informatique veut aussi se familiariser avec les problématiques locales dans la santé, les transports, l’énergie ou l’urbanisme pour proposer des solutions de gestion numérique mieux adaptées aux spécificités du continent africain.
3000 CHERCHEURS DANS LE MONDE
La mission des chercheurs de ce centre est d’explorer des pistes de développement local dans des domaines comme la santé, les villes intelligentes ou l’astronomie en combinant les outils d’IBM d’informatique cognitive, de l’Internet des objets et du big data.
IBM compte aujourd’hui quelques 3000 chercheurs répartis dans 12 centres de recherche dans le monde. En 2015, Big Blue a investi 5,2 milliards de dollars en R&D, soit 6,4% de son chiffre d’affaires.
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