Isocel veut accroître sa base d’abonnés à la fibre optique à domicile dans la ville de Cotonou d’ici 3 à 5 ans. La société a obtenu à cet effet un financement de Bpifrance. Elle a confié l’installation de l’infrastructure télécoms à haut débit à Sagemcom.
Isocel, le fournisseur de service Internet (FAI) béninois, a reçu un prêt de 6 millions d’euros de la Banque publique d’investissement (Bpifrance), un organisme français de financement et de développement des entreprises. Avec cet investissement, la société télécoms va étendre son réseau de fibre optique sur 500 km dans l’agglomération du grand Cotonou. Actuellement, la société ne compte qu’un réseau de 90 km dans la ville.
Le FAI a opté pour la construction d’une infrastructure aérienne fixée sur les poteaux électriques. Cette solution lui permet de diviser son coût et ses délais d’installation par deux par rapport à une fibre optique enterrée. Les travaux qui débuteront en janvier devraient être achevés au second semestre 2021.
Pour obtenir le financement de Bpifrance, Isocel a privilégié des fournisseurs français. Ainsi, la fibre optique sera acquise auprès de l’entreprise Acome, dont l’usine est en Normandie, et fournie via l’exportateur Geka Telecom. L’installation de l’infrastructure télécoms à haut débit sera par la suite réalisée par Sagemcom tandis que le suivi du projet a été confié au cabinet Taho.
Avec son projet d’extension réseau, l’objectif d’Isocel est d’acquérir au moins 10 000 abonnés dans les trois à cinq prochaines années. La société est en concurrence sur le segment de la fibre optique à domicile avec la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN) – qui réunit les actifs de Bénin Télécoms Services (BTS), de Bénin Télécom Infrastructure (BTI) et de l’ex-opérateur Libercom – qui déploie aussi un réseau de fibre optique et vise 50 000 abonnés dans les trois à quatre ans.
Agence Ecofin
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