Plusieurs organismes financiers aux Pays-Bas, dont ING et ABN Amro, ont été visés la semaine dernière par une attaque massive par déni de service ayant paralysé l’accès aux services bancaires mobiles et en ligne. Les premiers soupçons pointaient du doigt la Russie comme étant le pays à l’origine de l’attaque, hypothèse prudemment écartée par la suite.
Plusieurs services bancaires et financiers aux Pays-Bas ont été gravement atteints la semaine dernière par plusieurs cyberattaques. Parmi les institutions et entreprises ciblées, on trouve des banques comme ING, ABN Amro ou encore Rabobank ainsi que des organismes tels que le bureau national des impôts mais aussi le système national de signatures numériques. A elle seule par exemple, ABN Amro a été ciblée par 7 cyberattaques. De type déni de services (DDoS), ces attaques ont eu pour objectif – réussi – de faire tomber l’accès aux services en ligne et mobiles de ces différents organismes.
L’origine de ces cyberattaques est pour l’heure indéterminée alors que des premiers rapports pointaient du doigt la Russie comme étant le pays d’où ces dernières ont été lancées. Parmi ceux-ci, celui de l’éditeur de sécurité Eset, cité dans un article, et qui a dû ensuite démentir : « Cet article concernant Eset est une malheureuse erreur, mal interprétée par un journal hollandais qui a ensuite été corrigée », a indiqué un porte-parole d’Eset à nos confrères de Zdnet.com. Depuis, d’autres voix comme celle de l’expert en cybersécurité hollandais Rickey Gevers, sont également loin d’enfoncer la Russie : « Si un individu est derrière ces attaques DDoS, nous le saurons probablement bientôt. Si un pays est derrière ces attaques, nous ne serons jamais certains de quel pays il s’agira. »
La Russie, au même titre que la Corée du Nord, fait partie des pays les plus souvent cités comme étant impliqués dans des cyberattaques de grande ampleur. La dernière en date étant celle ayant destabilisé la campagne des élections américaines de 2016.
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